Ressources haïtiennes de Sudbury et son président Roby Joseph sont derrière l’organisation de la soirée. L’objectif premier de l’association qu’il a créée est l’appui aux nouveaux immigrants.
M. Joseph a créé l’association pour éviter à d’autres Haïtiens de vivre les expériences désagréables qu’il a dû traverser; il a été sans-abri pendant quelques semaines, sans personnes à qui demander de l’aide.
«Depuis qu’on a créé l’organisation, on tient vraiment à s’entraider. Il y a des gens qui viennent qui ont des problèmes de logement. On les reçoit et parfois ils passent des mois chez nous, gratuitement. Il y en a qui n’ont pas de voiture. On s’organise beaucoup ensemble. C’est comme si on était une vraie famille à Sudbury», raconte-t-il.
Acheton Altenor, étudiant à la maitrise à l’Université Laurentienne, est l’un de ceux qui ont profité de l’aide de Roby Joseph. Ce dernier a aidé M. Altenor à trouver un appartement avant son arrivée à Sudbury et il l’a accueilli chez lui en attendant qu’il ait accès à l’appartement.
Ressources haïtiennes n’a pas d’infrastructure en place qui lui assure de rencontrer chaque haïtien qui arrive à Sudbury. Ça se fait au hasard des rencontres — comme s’ils découvrent le restaurant Cuisine tropicale de M. Joseph — ou par le bouche-à-oreille. La soirée est justement organisée un peu avec l’espoir de rencontrer ceux qui ne sont pas encore entrés en contact avec l’organisme. «C’est une question de se retrouver, d’inviter les nouveaux à nous rejoindre pour former un lien», dit M. Joseph .
Il croit qu’il est également important de souligner la fin des études de membres de la communauté haïtienne. «C’est une victoire pour eux», souligne-t-il. Samedi, trois étudiantes ont été honorées : Nadège Civil et Mireille Mangana, deux diplômées en travail social, et Fifi Ndeke, en sciences infirmières.