«Notre but est de diversifier et de renforcer l’économie de la région grâce à un développement durable; d’améliorer la qualité et la gamme des services municipaux et communautaires ainsi que la qualité et la diversité des possibilités de logement, tout en maintenant une qualité de vie élevée», précise l’agente de développement économique de Dubreuilville, Chantal Croft.
Les élus veulent développer une stratégie d’immigration centrée sur les pays francophones; non seulement pour attirer des travailleurs, mais également pour les retenir. Ils ont maintenant accès à 20 000 $ pour entre autres créer des activités communautaires et réaliser des analyses sur le contexte local.
«La pénurie de main-d’œuvre est un gros manque. Pour être capable de les garder, il faut travailler pour qu’on ait tous les services pour qu’ils soient bien dans nos communautés et pour qu’ils soient inclus.»
Dans ces trois communautés, les francophones représentent près de 40 % de la population. Toutefois, les nouveaux arrivants qui s’installent doivent souvent voyager à l’extérieur pour obtenir des services de soutien qui, parfois, ne sont pas disponibles dans leur langue maternelle.
«Il y a beaucoup de choses qui doivent être mises en place pour que ces gens-là soient intégrés dans nos communautés. Une de ces choses-là, c’est qu’il y ait des services dont ils ont besoin là», reconnait Mme Croft.
«Quand ça vient le temps pour un nouvel arrivant qui s’en vient chez nous, il a besoin d’avoir des points à se relier pour être capable d’avoir les choses dont il a besoin. Les services à Thunder Bay et à Sault-Ste-Marie, il ne faut pas s’en cacher, les services francophones ne sont pas là. C’est important pour nous d’avoir des services francophones», insiste Mme Croft.
Les trois collectivités travaillent avec le Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario, l’Institut des politiques du Nord et le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada afin de relever ces nombreux défis.