Originaire de New Liskeard, Mme Séguin demeure à Azilda depuis 1956. Elle a œuvré en tant que secrétaire pour les conseils scolaires catholiques pendant 30 ans, jusqu’à ce qu’elle prenne sa retraite du Conseil scolaire catholique du Nouvelon en 2008. Elle a passé 21 de ces années à l’ancienne école Notre-Dame de l’Espérance à Val Caron et a terminé sa carrière à l’École Alliance Saint-Joseph.
Elle se garde maintenant occupée à travers son bénévolat dans des clubs et des comités, notamment au conseil d’administration du Club Accueil d’Âge d’Or d’Azilda. Une fois par mois, elle annonce les numéros du bingo et faisant quelques blagues. Elle est présidente du club de quilles et fait partie d’une équipe de cuisinières.
Elle est également membre de la Fédération nationale des femmes canadiennes-françaises. Cet organisme n’a plus d’association provinciale, mais un groupe est encore en activité à Azilda. «On prépare les repas après les funérailles… on essaie de ramasser des fonds pour les pauvres de notre communauté», décrit-elle.
Elle avoue qu’elle n’a pas toujours été impliquée dans le bénévolat comme elle l’est aujourd’hui. En effet, être mère de trois enfants tout en travaillant à plein temps l’en a empêchée.
Mme Séguin est maintenant grand-mère et arrière-grand-mère de cinq petites-filles et deux arrière-petites-filles qui demeurent à Sudbury et Timmins. Le jour de l’accouchement de ce qu’elle croyait être son deuxième enfant, elle a appris qu’elle était enceinte de jumeaux. C’était «une grosse surprise, dit-elle. Je l’ai su dans l’après-midi et je les ai eus le soir. Dans ce temps-là, il n’y avait pas toutes les machines!», dit-elle en riant.
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Amateur de plein air
Mme Séguin dit qu’il y a peu de choses qu’elle aime faire plus que de passer du temps en plein air. L’un de ses passetemps favoris était la pêche avec son défunt mari, Richard Séguin, décédé en 2019. Elle y va maintenant avec ses deux fils. «Souvent, maman est une des premières à pogner des poissons!», annonce-t-elle.
Toujours sociable, elle a trouvé particulièrement difficile l’absence de rassemblements pendant la pandémie. Cela dit, elle est restée en contact étroit avec un groupe d’environ six amis sur une base hebdomadaire.
«On se facetimais une fois par semaine. Le vendredi après-midi, on se faisait un petit drink et on jasait pour quelques heures, ensuite on l’a fait deux fois par semaine», explique-t-elle.
Les rencontres en personne ont rapidement repris après la pandémie. «On se rencontre souvent, dit-elle. J’aime mieux les rencontres en personne.»