Mme Prieur a grandi dans les quartiers du Moulin à Fleur et du Nouveau Sudbury. Après avoir travaillé pendant trois ans comme garde-malade à l’Hôpital général de Sudbury, elle a décidé de partir vers l’Ouest et s’est installée à Vancouver. Ville où elle a vécu pendant 14 ans. Elle y était aussi garde-malade jusqu’en 1992 avant de devenir garde-frontière, travail qu’elle a fait pendant deux ans.
Elle est revenue en Ontario, d’abord à Orillia en 1994 pour se rapprocher de sa mère vieillissante. Sans frontières à surveiller, elle a travaillé pour les services correctionnels de l’Ontario. Elle a terminé sa carrière à Kingston dans le même domaine. Elle a pris sa retraite en 2016.
C’est étrangement son désir de ne plus voir de neige qui l’a amené à Azilda pendant la pandémie… «Je n’aime pas l’hiver», lance Mme Prieur en riant. «Je cherchais un condo et il y avait certaines choses que je voulais avoir. Mais je voulais surtout aller dans le sud l’hiver. Ça limitait la quantité d’argent que j’étais prête à payer. J’ai trouvé ce que je voulais avoir à Azilda, alors je suis venu ici!»

Carmen Prieur
Son dédain de l’hiver explique aussi pourquoi Vancouver a été une de ses villes préférées. Aujourd’hui, elle part habituellement pour le sud des États-Unis en octobre et revient en avril, pour être certaine de ne pas voir de neige.
Il y avait d’autres avantages de revenir dans la région. Elle y a retrouvé des membres de sa famille; un frère, des neveux, des nièces, des cousins et des cousines.
Elle ne voulait cependant pas être entièrement dépendante de sa famille pour se divertir, alors elle s’est inscrite au Club Accueil pour rencontrer des gens dans sa nouvelle communauté. «Je ne connaissais personne à Azilda. Aussi pour me garder occuper.»
Le bowling, les cartes, les poches et le shuffleboard sont ses activités de prédilection. Lorsqu’elle n’est pas au Club Accueil, elle pratique le perlage, le vitrail, la lecture, le tricot et un peu de golf.
Elle est enchantée de son retour dans la région. «Les gens sont extraordinaires, très gentils. C’est bien d’être plus proches de mes nièces et neveux, qui ont des enfants.» D’ailleurs, lorsque nous avons rejoint Mme Prieur au téléphone, elle venait d’arriver à Deep River pour aider une de ses nièces à prendre soin de ses jeunes enfants.