Le bilinguisme est une priorité et un enjeu clé pour le maire Olsen, la mairesse adjointe Rachelle Poirier et leurs nouveaux collègues. Ils veulent que des services en français soient offerts dans toute la communauté et qu’un sentiment de parité se développe entre la langue de Molière et Shakespeare’s Language.
«Je pense que ça leur donne le choix de parler comme ils veulent et [d’utiliser] leur langue préférée», indique M. Olsen.
«Ce n’est pas tout le monde qui comprend bien les deux langues. Je connais du monde qui a de la difficulté à comprendre les choses en anglais. Ils seront plus confortables et pourront s’exprimer en français», précise-t-il.
Un processus graduel
Le bilinguisme de Markstay-Warren ne se fera pas du jour au lendemain. Les affiches seront traduites au fur et à mesure qu’elles seront remplacées ou introduites.
Toutefois, la municipalité s’engage à publier ses procès-verbaux et ses communiqués de presse dans les deux langues. Elle compte également avoir du personnel bilingue dans ses bureaux pour accueillir et servir les visiteurs et les résidents.
«On va commencer tranquillement à faire les changements et de faire tout bilingue dans notre municipalité. Ça va prendre du temps certainement, mais on commence avec ça», précise le maire.
«C’est très important pour la communauté d’être bilingue et d’avoir toutes les communications en français. Ça donne la chance à tout le monde de comprendre et de travailler ensemble.»
La directrice générale et greffière de Markstay-Warren, Kim Morris, et l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) font partie des personnes et des organismes qui ont aidé le conseil municipal à développer sa nouvelle politique.
Le poids démographique des francophones dans cette collectivité est autour de 44 %.