Les préparatifs pour cet évènement vont bon train, selon le président du Club Richelieu Sudbury, Ronald Gladu. Environ 200 personnes ont été invitées, dont des dignitaires de la province et de la Ville de Sudbury ainsi que des membres du parlement.
Des échanges prévus seront clôturés ce jour-là par un spectacle de Jean-Guy «Chuck» Labelle, auteur-compositeur-interprète originaire de Mattawa.
Pour les 52 membres du club, cet anniversaire est le moment de se réjouir des réalisations obtenues depuis le 27 septembre 1947, date à laquelle la vie Richelieu a débuté à Sudbury.
La Société Richelieu avait été fondée trois ans plus tôt à Ottawa pour aider les Canadiens-Français à conserver leur langue, leur culture et leur foi dans le contexte majoritairement anglophone de la réalité canadienne.
En 1971, la Société Richelieu a changé d’appellation pour devenir Richelieu International.
Promouvoir la francophonie
«Notre mission est d’apporter une aide à l’enfance et à la jeunesse nécessiteuse, mais également de promouvoir la francophonie. Nos activités se réalisent autour de cela», explique Ronald Gladu.
L’organisme de Sudbury a accordé, à des époques variées, des bourses aux écoles secondaires du Grand Sudbury et a soutenu des organismes locaux qui promeuvent la francophonie, comme la Place des Arts et le Carrefour francophone, ajoute-t-il.
Au moment où différents rapports confirment la chute du français en Ontario et à Sudbury, le Club Richelieu encourage l’épanouissement des membres et la pratique de la langue française entre eux.
«C’est l’un de nos objectifs, l’épanouissement de chaque membre. On encourage les membres à se développer, à développer des attitudes et des talents», précise Léo Lefebvre.
Se donner pour le bienêtre des enfants
Le nom de Richelieu International trouve ses origines dans «La Maison Richelieu», première maison de service social établie en Amérique pour les orphelins de soldats et de colons. Richelieu était ainsi un nom approprié pour une société et des clubs ayant pour objectif l’aide à l’enfance et à la jeunesse.
Le club de Sudbury ne s’écarte pas de ce but. Au cours des 20 dernières années, l’organisme affirme qu’il a fait des contributions charitables totalisant plus de 2 millions $, notamment pour le bienêtre des enfants, grâce aux collectes de fonds et à la vente de la Place Richelieu (ancienne ferme sur la rivière Vermillon).
L’organisme fait régulièrement aussi des bingos et organise des soupers de homards pour pouvoir aider.
«Nous avons financièrement assisté différents organismes, dont Boussole (centre de santé mentale pour enfants et adolescents); enfants NÉO de la Fondation de l’hôpital Horizon Santé-Nord; Partir d’un bon pas pour un avenir meilleur; Nos enfants, notre avenir et la Maison de soins palliatifs de Sudbury (Maison McCulloch)», indique le secrétaire du club, Léo Lefebvre.
L’édition du 11 octobre du journal Le Voyageur contient un version plus longue de ce texte sur l’histoire et la raison d’être du Club Richelieu Sudbury. Pour ne rien manquer, abonnez-vous!