Un public nombreux a défilé le long de la journée pour assister à des conférences et des communications dont quelques-unes ont été présentées en virtuel.
Les thèmes, variés et touchant à plusieurs segments de la francophonie, ont porté aussi bien sur la question de la promotion de la francisation auprès des enfants d’âges préscolaire qui fréquentent des garderies à Sudbury, que sur le développement de la pensée critique des étudiants francophones lors des stages de formation pratique en enseignement de l’éducation physique et santé.
La 31e édition de la Journée des sciences et savoirs a aussi été l’occasion d’organiser trois compétitions d’excellence.
Il s’agit des meilleures communications étudiantes, dont la première place est revenue à Sara Elyoubi, la seconde place à Kouame Toussaint Boko et la troisième place à Marianka Cantin.
Pour les meilleures performances au concours Ma thèse en 180 secondes, la première place a été décrochée par Edwige Anicette Kra, la deuxième par Marie-Josée Charrier et la troisième par Emily Gerling.
Pour la meilleure communication, c’est Caleb Minor qui a remporté la première et unique place pour cette catégorie.
La présidente de l’Acfas-Nouvel-Ontario, Valérie Gauthier-Fortin, a qualifié l’évènement de «grand succès».
«C’est toujours un défi de tenir un événement à la fois en virtuel et en présentiel. Et nous sommes contents de constater que nous n’avons pas eu de problèmes techniques avec des performances de huit participants pour chaque concours», note-elle.
C’est la thèse en 180 secondes de la lauréate du premier prix, Edwige Anicette Kra, qui a particulièrement séduit Valérie Gauthier-Fortin. «J’ai trouvé sa présentation exceptionnelle».
Avec sa thèse intitulée Étude du développement de la pensée critique chez les élèves de l’élémentaire issus de la 1re génération d’immigrants africains, Edwige Anicette Kra représentera le nord ontarien à la finale nationale de ma thèse en 180 secondes, qui aura lieu, cette année, le 15 mai à Ottawa. (M.M.)