le Dimanche 6 octobre 2024
le Dimanche 8 septembre 2024 9:00 Francophonie

L’AFEC toujours au service des francophones

La promenade riveraine de Chapleau — Photos : Éric Boutilier
La promenade riveraine de Chapleau
Photos : Éric Boutilier
L’Alliance des francophones engagés de Chapleau (AFEC) planifie plusieurs activités à l’occasion de la Journée des Franco-ontariennes et des Franco-ontariens.
L’AFEC toujours au service des francophones
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Le mercredi 25 septembre, la communauté dans son ensemble est invitée à participer à un lever du drapeau vert et blanc au pavillon de la promenade de la rivière Kebsquasheshing à 14 h.

Par la suite, les élèves et le personnel de l’École Sacré-Cœur et de l’École secondaire catholique Trillium seront parmi ceux qui marcheront dans les rues du centre-ville lors de l’incontournable tintamarre.

Un peu plus tard, un souper-spectacle de l’artiste Alexis Normand se tiendra au Centre culturel Louis-Hémon à 19 h 30. Les contributions de quelques membres, bâtisseurs et regroupements francophones seront également soulignées lors de cette soirée d’activités et de reconnaissances.

L’AFEC est en quelque sorte une organisation parapluie – regroupant le Centre Louis-Hémon, le Carrefour santé Chapleau-Foleyet-Sultan, le Club Maria Chapedelaine, les écoles Sacré-Cœur et Trillium, FormationPLUS et l’Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO) – qui travaille à la réalisation de projets collectifs depuis près d’une vingtaine d’années.

Que ce soit l’installation d’un mât au pavillon pour le drapeau franco-ontarien, le développement de diverses activités communautaires, foires ou bazars, chaque membre a à cœur le rayonnement de la culture et de la langue française.

«On est une petite communauté qui a quand même beaucoup d’anglophones, puis beaucoup moins de francophones. Ils trouvaient ça important de se rallier pour faire en sorte que nos activités francophones soient vues dans l’ensemble de tous nos membres francophones, mais aussi de travailler ensemble», indique la directrice de l’AFEC, Monique O’Hearn.

«C’est certain que dans les quatre dernières années [en raison de la Covid], on a fait moins de choses. Mais on essaie vraiment de reprendre en force.»

Promenade riveraine, Chapleau

Faire plus avec moins de ressources

L’AFEC, comme une majorité d’organismes à but non lucratif, doit souvent faire plus avec moins de ressources.

L’Alliance parvient néanmoins à atteindre certains de ses objectifs de participation et d’assurer un certain engagement de la communauté francophone.

«Les défis, c’est quasiment tout le temps les mêmes pour tout le monde dans la francophonie; d’avoir de plus gros évènements avec plus de monde, d’aller chercher nos personnes», précise Mme O’Hearn. 

«Veux ou ne veux pas, à Chapleau, la communauté est vieillissante. Donc il y a du monde qui ne peut plus sortir autant qu’avant. On essaie vraiment de faire des activités qui sont faciles pour qu’ils aient accès à nos activités et puissent sortir de chez eux», ajoute-t-elle.

«Même si des fois nos évènements n’ont pas les succès qu’on voudrait, on voit tout le temps ça comme un succès quand même parce qu’on a réussi à aller chercher du monde pour venir nous voir. On s’est fait voir, donc on dit tout le temps quand ça fonctionne pour nous, c’est une belle réussite.»