La petite Hélène Dallaire, âgée de 12 ans, vit dans un humble quartier de Limoilou, au Québec. Elle y demeure avec ses parents et ses trois sœurs.
Hélène rêve d’ être comme son héroïne, Joséphine Mousquetaire. Elle envie tellement sa bravoure et son courage qu’Hélène déclare un jour «Je veux qu ‘on m’ appelle Jo».
M. Dallaire est un professeur d’ados. Il ne se sent pas apprécié pour son travail et il est désespéré par son futur. Jo passe du temps avec son père alors que celui-ci écoute une partie de baseball à la radio. M.Dallaire porte une casquette des New York Yankees. Son cendrier déborde de bouts de cigarettes et les bouteilles de bière s’accumulent. Il parle de son joueur préféré: DiMaggio. Jo apprit, plus tard, qu’ ils portaient le même prénom.
M. Dallaire compara ce joueur de baseball avec le personnage principal du livre Le vieil homme et la mer de Ernest Hemingway. Il faisait tous les deux preuve de beaucoup de courage et de ténacité. Jo décide alors de lire ce livre dont papa lui parle.
Durant une course au dépanneur Papilon, Jo décide d’accepter une job pour livrer les journaux. Elle doit les délivrer en soirée, mais elle s’imagine sur son cheval blanc comme son héroïne lorsqu’elle se met au travail sur sa bicyclette.
Sa grande sœur, Jeanne, lui confie qu’ elle s’est méritée une bourse pour étudier à Winnipeg, mais ses parents n’ont pas les moyens financiers pour défrayer les couts de l’ avion.
Un vieil homme, M. Roger, vient s’ installer dans leur quartier, juste en face de leur logis. Jo n’ aime pas son allure et le regarde d ‘un air désapprobateur.
M. Roger fait mine d’ être grincheux et hargneux. Il parle un langage grossier. Il s’assoit sur une chaise sur le trottoir avec son cendrier, sa bouteille de bière et son fusil. Il surnomme Jo «tit gars manqué», parce que le travail de livrer les journaux est plutôt réservé pour les garçons. Elle se défend de ses paroles peu flatteuses et il réalise qu’ elle a du cran.
Mme Dallaire envoie Jo chercher M. Roger un soir, alors que la petite sœur a accidentellement bu de l’eau de Javel. M. Roger sauve la petite. C’est alors que Jo apprend que ce vieil homme avait beaucoup aidé son grand-père lors de son séjour à l’hôpital psychiatrique. Jo développe une verrue sous son pied et encore une fois, Mme Dallaire l’envoie chez M. Roger pour un traitement.
Durant sa visite, Jo apprend que le vieil homme a perdu sa femme d’une maladie et que ses enfants l’ont abandonné. Jo lui raconte l’histoire de Le vieil homme et la mer. La petite fait le lien entre les deux personnages et commence à développer une affection pour le vieil homme.
Un soir, alors que Jo délivrait ses journaux dans un nouveau quartier, elle se fait attaquer. M. Roger arrive à sa rescousse, mais voilà qu’il souffre d’une angine à la poitrine et doit être hospitalisé. Jo le visite à l’ hôpital et lui donne le livre Le vieil homme et la mer qu’elle vient de finir de lire.
Après son retour à la maison, M. Roger suggère un autre emploi pour Jo. Elle travaillera dans une salle de Bingo. Le premier soir, elle mélange les commandes et ne reçoit pas de pourboire. Une autre jeune fille forme une amitié avec elle et partage son salaire avec Jo.
Un jour, M. Roger propose à Jo qu’ ils fassent une course en bicyclette. Après un moment rempli de rires et de taquineries, M. Roger se dresse debout sur la rue et se voit comme le vieil homme dans la chaloupe et la salue : au revoir. Il tombe mort.
Au salon funéraire, Jo apprend de Brigitte, la fille à M. Roger, que celui-ci ne savait pas lire, mais qu’il avait fait des efforts pour lire Le vieil homme et la mer.
Jo apprend que M. Roger avait abandonné ses rêves après le décès de sa femme. À son retour à la maison, Jo demande à son papa : «Papa, as-tu un rêve?».
Il lui répond: «Je rêve d ‘être écrivain. Je veux devenir le Michel Tremblay de Limoilou».
Jo grandit et devient une jeune adulte. Son père est décédé sans réaliser ses rêves. Jeanne lui donne sa voiture pour la récompenser, parce que son père lui avait dit que Jo avait payé pour son billet d’ avion.
Un beau jeune paramédic la salue et lui demande son nom. «Je m’appelle Hélène», lui répondit-elle.
Le film est très touchant avec des personnages très attachants. Il démontre le contraste entre l’ espoir et le désespoir. Il est à recommander.