Combat H
Bon ben, c’est décidé, aucune équipe canadienne de hockey ne gagnera la Coupe Stanley cette année. La défaite des Oilers d’Edmonton aux mains des Golden Knights de Vegas, dimanche, scelle les espoirs canadiens. Peut-on vraiment continuer à dire que le hockey est notre sport national quand ça fait 30 ans que nos équipes n’ont pas gagné la Coupe? Bien sûr, nos équipes masculines et féminines gagnent encore des tournois mondiaux, comme les Olympiques, mais la Ligue nationale de hockey n’a plus rien de canadien. C’est une grosse corporation basée à New York possédée par un groupe de milliardaires, la plupart Américains.
Ce qui reste canadien dans le hockey, ce sont ces milliers de jeunes Canadiens qui jouent dans des ligues juniors. Et qui rêvent de jouer un jour dans la LNH. Ce qui est encore canadien, ce sont les millions de supporteurs d’ici qui vont aux matchs ou qui les suivent religieusement sur nos petits écrans. Ce qui est toujours canadien c’est notre espoir qu’un jour la Coupe reviendra chez elle.
Combat C
En parlant de sport violent, une bataille décisive se joue présentement dans la circonscription électorale de Portage-Lisgar au Manitoba, où une élection partielle se tiendra le 19 juin prochain. Ce jour-là, il y aura trois autres élections partielles, Notre-Dame de Grâce-Westmount (Québec), Winnipeg-Centre-Sud (Manitoba) et Oxford (Ontario). Celle de Portage-Lisgar est cependant particulièrement intéressante puisqu’elle oppose deux politiciens de droite. Le chef du Parti populaire de Canada, Maxime Bernier (certains l’appellent en anglais, Vaccine Bernier) a soumis sa candidature la semaine dernière. Depuis sa création en 1996, cette circonscription a toujours élu des candidats de droite, soit du Parti reform ou du Parti conservateur. Lors de l’élection de 2021, le candidat du Parti populaire a obtenu 22 % des suffrages, ce qui fait dire aux analystes que le chef conservateur, Pierre Poilièvre, a peut-être trouvé chaussure à son pied.
M. Poilièvre n’est évidemment pas le candidat conservateur dans cette élection partielle, mais il est chef du parti qui a le plus à perdre si Bernier va chercher les électeurs de la droite dure qui, jusqu’à présent, votaient conservateur. En tant que chef, M. Poilièvre devra bien sûr diviser sa campagne entre les quatre circonscriptions en élection. Mais la question qui se pose, c’est de savoir si le rapprochement que Poilièvre a effectué auprès des antivaccins fera le poids devant un ultra conservateur. D’ailleurs, Bernier a déjà dit que ce sera une bataille entre un conservateur et un faux conservateur. À suivre.
Combat L
Toujours en parlant de combat, depuis lundi de cette semaine, la radio de Radio-Canada présente son Combat des livres. Présenté du 15 jusqu’au 18 mai à 20 h, le Combat met en lice cinq romans qui sont présentés et défendus en ondes par cinq champions. Pendant chacune des trois premières émissions, un livre sera éliminé. Il en restera donc deux lors de la dernière émission du 18 mai. Un jury de cinq lecteurs devra alors sélectionner le grand gagnant.
Vous avez peut-être deviné, notre éditorialiste sera un de ces cinq lecteurs/jurés. Je vous invite donc à suivre le Combat et à vous joindre à nous pour connaitre le roman gagnant.
