le Mardi 17 septembre 2024
le Jeudi 18 novembre 2021 20:58 2021-2022

Petits gestes, gros impact!

 La classe de 9e année avec Marcel Jalbert. — Photo : Stephen Montgomery
 La classe de 9e année avec Marcel Jalbert.
Photo : Stephen Montgomery
Petits gestes, gros impact!
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Le jeudi 7 octobre 2021 était la Journée nationale de sensibilisation à la névralgie du trijumeau. Les élèves et les membres du personnel de l’École secondaire catholique La Renaissance à Espanola ont profité de cette occasion pour en apprendre davantage au sujet de cette maladie et démontrer leur soutien.

Bien que plusieurs personnes ne connaissent pas cette condition, les membres de l’École secondaire catholique La Renaissance ont tous une raison particulière d’être mieux informés : leur concierge bienaimé, Marcel Jalbert, en souffre. 

Depuis 8 ans, il est diagnostiqué avec cette condition frustrante qu’il décrit ainsi : «C’est comme avoir une migraine 24 heures sur 7 jours». Malgré cette affliction douloureuse, M. Jalbert reste un homme très positif. «La première étape c’est de renseigner les autres. La maladie n’est pas assez connue. J’aimerais que les gens puissent être mieux sensibilisés.»

La névralgie du trijumeau, aussi connu sous le nom de tic douloureux, est une maladie rare qui affecte moins de 1 % de la population. Les gens qui en souffrent ressentent souvent des symptômes comme des douleurs lancinantes d’un côté du visage et des maux de tête extrêmes. Les symptômes peuvent se présenter irrégulièrement et la condition peut empirer avec le temps. Cette maladie peu connue provoque souvent l’isolement et la dépression en raison de la douleur chronique intense.

La douleur est souvent causée par un vaisseau sanguin qui presse contre le nerf trijumeau, qui s’étend du haut de l’oreille à l’œil, la joue et la mâchoire. Moins fréquemment, elle peut être causée par la sclérose en plaques, des tumeurs ou un traumatisme. 

Les crises sont soudaines et sévères et peuvent être déclenchées par diverses actions, telles qu’un léger contact de la peau, se brosser les dents, boire des boissons chaudes ou froides et même sourire et parler.

Les traitements peuvent inclure des médicaments tels que des anticonvulsivants pour bloquer les signaux nerveux ou des antidépresseurs pour la douleur. Si les médicaments ne contrôlent pas les symptômes ou si les effets secondaires des médicaments sont insupportables, il y a des procédures pour aider avec les douleurs. Cependant, elles sont très compliquées et il y a plusieurs risques.

En reconnaissance de cette journée, les membres de l’école ont été encouragés de porter un ruban ou des vêtements de couleur sarcelle afin de se sensibiliser. En plus, tous les élèves ont visionné une vidéo afin de se renseigner au sujet de la maladie. La fondation Trigeminal neuralgia of Canada offre du soutien et de l’information supplémentaire aux personnes souffrant de la névralgie du trijumeau. Si les lecteurs veulent s’informer davantage, ils peuvent visiter leur site à http://www.tnac.org.

Photo : Leah Emiry