Il était une fois une jeune fille qui voyageait souvent. Au cours de sa jeunesse, elle visita l’Allemagne, l’Autriche, la France, l’Angleterre, l’Écosse, les États-Unis, la République tchèque, ainsi que plusieurs provinces de son propre pays. Lorsqu’elle arriva en 10e année, elle envisageait de visiter la Grèce et la Turquie avec ses copines lors d’un voyage scolaire. Cependant, quelques semaines avant la date du départ, son trajet fut annulé en raison d’une pandémie mondiale.
Cette histoire est la mienne et bien que je fusse bien déçue face à l’annulation de mon voyage tant anticipé, j’ai rapidement compris que la décision était absolument nécessaire.
Maintenant en 12e année, j’ai de nouveaux et de différents choix à faire, un des plus grands étant mon choix d’institution postsecondaire.
Pour moi, il est important de prendre des décisions bien informées. Donc, lorsque vint le temps de faire ma demande universitaire, je me suis inscrite à des tournées des campus des universités qui m’intéressaient le plus.
Ainsi, au mois de novembre, ma famille et moi avons fait nos valises — qui incluaient certainement nos masques, notre gel antibactérien et nos lingettes désinfectantes — puis nous nous sommes entassés dans la fourgonnette pour prendre la route vers Barrie.
Après avoir franchi quelques centaines de kilomètres, nous nous retrouvions dans un hôtel pour la première fois depuis près de deux ans.
Cependant, il ne s’agissait pas de la destination au cœur du voyage. J’étais encore plus enthousiaste face à ma visite d’un campus. Le dimanche matin, nos valises ont été paquetées encore une fois et nous avons commencé le trajet vers Kitchener-Waterloo, une ville que je n’avais pas visitée depuis ma petite enfance.
Bien que l’on soit arrivé juste avant la fermeture de la plupart de ses boutiques, nous avons décidé d’explorer le village de St. Jacob’s. Cette municipalité charmante m’a totalement captivée; elle me rappelait des ruelles que j’ai tant aimées en visitant Petoskey au Michigan.
Le lendemain représentait la date de ma tournée tant anticipée; la raison de notre voyage. Avec des protocoles en place comme des dépistages pour la COVID-19 et de la distanciation sociale, je me sentais complètement à l’aise en m’imaginant à l’institution que je visitais.
C’est en voyant les étudiants se rendre à leurs classes, puis se hâter pour ne pas rater l’autobus que la réalité m’a frappée : peu importe l’institution que je choisis, je serai un d’eux l’an prochain.
J’ai eu l’occasion de visiter les résidences, l’édifice spécialisé en éducation coopérative et même les centres de soutien disponibles aux élèves. De plus, j’ai pu voir la faculté d’ingénierie, qui m’intéressait le plus. Celle-ci avait des pancartes fascinantes qui expliquaient des études et thèses entreprises en ce lieu.
Puisqu’il s’agissait d’une élève qui guidait la tournée, j’ai eu un aperçu réel de la vie étudiante.
De retour à Sudbury, j’ai vite compris que mon voyage à Barrie et Waterloo semblait avoir de la nouveauté à chaque pas et qu’il a été aussi remarquable que mes voyages du passé.
Ce fut une expérience inoubliable, puisqu’elle se contrastait tellement à mon vécu récent. J’encourage ceux qui le peuvent de visiter les institutions postsecondaires qu’ils espèrent fréquenter avant de faire leur choix — puisqu’être capable de se voir dans une nouvelle ville change vraiment les idées et fournit un peu plus de confiance en voie d’un énorme changement.