le Vendredi 13 septembre 2024
le Lundi 26 septembre 2022 22:44 Société

Des bénévoles s’organisent pour rééquiper le parc Gauthier

  Photo : Julien Cayouette
Photo : Julien Cayouette
Azilda — Certains résidents d’Azilda déplorent que le parc pour enfants Gauthier, sur le croissant Raymond, manque d’équipements qui permettent que ceux qui s’y promènent puissent se ressourcer. Ce sont surtout les enfants qui en sont le plus défavorisés. Devant l’inaction de la ville, quelques personnes se portent volontaires pour amasser des dons en vue de rééquiper ce parc.
Des bénévoles s’organisent pour rééquiper le parc Gauthier
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Un groupe de cinq personnes, dont Pauline Fortin, s’est rassemblé pour entamer une campagne de collecte de fonds. «Nous nous sommes fixé un objectif. Nous sommes en train de voir ce que ça va couter, combien nous avons besoin. À la fin du mois, on aura fini de faire des estimations du cout», annonce Mme Fortin.

Selon les propos de cette candidate aux élections municipales d’octobre pour le quartier 4, «en 2018, la ville a donné l’argent pour aménager 59 parcs, mais ils n’ont pas choisi le parc Gauthier». 

Voyant que leurs enfants courent un risque en traversant les rails de trains, et qu’il n’y a pas d’équipement dans le parc, ils ont pensé à initier, bénévolement, une activité de collecte de dons et de sensibilisation. «Nous avons commencé. Il y a ceux qui ramassent des bouteilles pour de l’argent, moi j’ai vendu des teeshirts. Nous prévoyons adresser une demande au Fonds de l’Initiative canadienne pour des collectivités en santé pour qu’on nous assiste. Le Lions Club veut aussi nous aider», ajoute-t-elle.

L’équipement coutera cher

Même si les estimations du cout des travaux et de l’équipement nécessaire ne sont pas encore disponibles, Pauline Fortin croit que le montant total s’élèvera à 50 000 $. «Le parc manque beaucoup de choses. Il faudra y installer par exemple une glissade, des swings, etc. Jusqu’à maintenant, nous avons rassemblé 1500 $ seulement. Mais la grande marche commence toujours par le premier pas», dit-elle. 

D’autres membres de la communauté sont appelés à soutenir cette initiative. «Les enfants sont les nôtres, ils nécessitent une place où jouer», interpelle Mme Fortin.

Photo : Julien Cayouette