En plus de la cérémonie, elles ont participé à une messe à la paroisse Ste-Agnès, présidée par le père Roch Martin et Mgr Robert Bourgon, suivi d’un banquet au Club Accueil d’Âge d’or.
Des Filles d’Isabelle de Cochrane, de Kapuskasing et d’Iroquois Falls se sont déplacées pour célébrer avec leurs consœurs d’Azilda. Ces groupes ont aussi pu faire grandir leur rang récemment et six nouvelles membres de ces chapitres étaient présentes.
Un nombre relativement satisfaisant de nouvelles membres puisque, comme d’autres groupes de bienfaisance, les Filles d’Isabelle ont de la difficulté à recruter. «La vie après covid est la réalité qu’on a et c’est un défi partout. On commence à refaire du recrutement. On va se concentrer là-dessus pour l’année qui s’en vient», indique une des Filles d’Isabelle d’Azilda, Suzanne Aubin.
Le chapitre des Filles d’Isabelle d’Azilda a été créé en 1992. Mme Aubin rapporte que plusieurs «pionnières» sont encore membres.
Les Filles d’Isabelle est un regroupement de femmes catholiques francophones qui aident des gens en besoin dans leur communauté par des dons monétaires. Comme des dons aux écoles catholiques, aux églises, à la Maison McCulloch, à la recherche en cancérologie, des petits dons monétaires pour des gens qui ont des difficultés financières, etc.
«Des fois, ce sont de petits montants, mais ça va à de grands cœurs», souligne Mme Aubin.
Justement, le 14 juin, jour où nous avons parlé avec Mme Aubin, elle allait à l’École secondaire catholique Champlain en soirée pour remettre des bourses d’études à des finissants. «Cette jeunesse-là, c’est notre futur.»
Pour aider des gens en particulier, les Filles d’Isabelle dépendent beaucoup des recommandations des gens de la communauté qui signalent qu’un membre de leur famille ou une voisine n’a pas d’argent cette semaine-là pour faire son épicerie, par exemple.
Même si elles sont basées à Azilda, elles se donnent la mission de desservir tout le Grand Sudbury, puisque l’autre chapitre le plus près est à Nipissing Ouest, le deuxième à Timmins.