Avant tout, les examens ont le même objectif qu’avant : tester la mémoire et la «compréhension» du sujet. Mais nous n’avons plus les mêmes objectifs : on cherche plus à promouvoir l’autonomie, la créativité et être son propre boss.
Les choix multiples et les questions semblables entrainent les étudiants à se rappeler des réponses; au lieu de saisir complètement un concept. Les examens comme ceux-là diminuent la motivation des étudiants et ne démontrent aucune utilité dans la vie quotidienne.
De plus, les examens ont aussi l’habitude de nous dire quoi faire, au lieu de travailler notre esprit créatif et notre bon sens. Par exemple, une question qui me demande la couleur d’un objet ou les évènements de la bataille qui s’est déroulée telle année. Ces exemples ont l’apparence d’être éducatifs, des questions de rétention. Par contre, ces questions ne font pas la promotion du partage d’opinion ou d’ajouter nuance aux questions.
En outre, les examens (en majorité ceux que j’ai pris) défendent une idéologie de mémorisation et compréhensions à court terme, au lieu de l’objectif moderne de travailler avec du bon sens et pour soi-même.
Deuxièmement, les examens ont plusieurs effets négatifs sur la santé mentale des élèves au secondaire. Pour commencer, le régime de «cramer» pour un examen le jour avant, triomphe quand même comme façon d’étudier pour plusieurs élèves sous-motivés. Ceci habitue les jeunes ados à des horaires de repos inexplicables, au surtravail et à la procrastination.
Les examens encouragent le stress académique, de bien réussir ou même de négliger d’autres besoins pour un «test» qui a été choisi pour être presque la moitié de votre note. La note sur un examen devrait avoir moins d’impact sur la note finale, parce que les examens nécessitent beaucoup de mémorisation; moins de résolution de problème.
Troisièmement, il y a des alternatives à l’examen «moderne» qui n’évaluent pas la compréhension comme une question de mémoire. Les projets ne sont pas une mauvaise alternative. Cependant, ils devraient permettre à l’étudiant d’exprimer sa personnalité et couvrir le curriculum général de la classe.
L’autre alternative serait des discussions en groupe. Celles-ci sont moins stressantes pour les extraverties de la classe, toutefois pas la meilleure option pour les personnes moins confortables avec les présentations en classe. La création d’œuvres, une branche du projet, démontre la créativité de l’élève et célèbre l’originalité. Les maquettes et les recherches individuelles sont davantage couteuses en temps. D’ailleurs, elles sont de bonnes alternatives qui permettent aux élèves de découvrir avec curiosité les sujets.
Les examens font preuve de manque de créativité et de partage d’opinion (ce qu’on adore faire comme étudiants et humains. Les alternatives sont plutôt toutes des branches des projets plus longs. Néanmoins, ils permettent aux élèves d’utiliser leur talent et leur curiosité pour démontrer leur compréhension du sujet.
Enfin, je trouve que les examens ne ont pas la meilleure façon d’évaluer la compréhension des ados. Parce qu’ils ne s’alignent plus avec les buts du système d’éducation, ils affectent la santé mentale des ados et il y a d’autres alternatives plus efficaces. Avez-vous la même opinion que moi (un élève de 10e)? Pensez-vous que les tests sont aussi moins efficaces à couvrir la compréhension du sujet? Les projets ont-ils vraiment un intérêt pour tous les élèves?
