Les communiqués de la Laurentienne, de l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL) et du président du conseil des gouverneurs, Jeff Bangs, n’indiquent pas dans quelle proportion le Plan a été approuvé. Le bureau des communications affirme que le vote était dirigé par la contrôleuse du processus de restructuration et que les résultats chiffrés devraient être dans les documents déposés à la Cour.
Le soulagement semble cependant partiel du côté du président et de l’APPUL, qui notent que le processus a laissé de graves séquelles dans l’Université et la communauté. «Habituellement, le résultat d’un vote indique clairement si vous êtes du côté gagnant ou perdant. Pas cette fois-ci», écrit Jeff Bangs.
Il continue en rappelant que le chemin qu’à choisi d’emprunter l’établissement sera long : «Comme indiqué dans le Plan d’arrangements, nous envisageons une action pluriannuelle pour nous assurer un avenir durable et financièrement viable». Il promet plus de consultations et de transparence.
L’APPUL se dit soulagé de l’approbation, mais reste amer des limites imposées par la LACC. Le président, Fabrice Colin, remet la responsabilité de la débâcle sur le dos de la «mauvaise gestion et un gouvernement provincial irresponsable».
Rappelons que les créanciers affectés, les seuls avec droit de vote, devraient revoir entre 14,1 et 24,2 % du montant qui leur est dû.
Le Plan approuvé pourra être présenté devant la Cour supérieure de l’Ontario le 5 octobre. La Cour sera celle qui permettra sa mise en place. Il faut toutefois que certaines conditions soient réglées avant son application complète.
L’une de ces conditions est la conclusion d’une entente de vente de biens fonciers entre l’Université et le gouvernement de l’Ontario. D’ailleurs, le 9 septembre, l’établissement universitaire a annoncé que la province avait dit pouvoir procéder à l’achat en trois ans au lieu de quatre. C’est cette offre d’achat de la province qui permettra de rembourser les créanciers.