Pour la première fois depuis quelques années, leadeurs municipaux et acteurs communautaires ont pu se rencontrer face à face et tenir des discussions plus productives. Ils ont également profité de cette rare plateforme en personne pour établir des priorités communes et identifier des solutions.
«C’est une opportunité pour que tout le monde se mette dans une place pour être capable de communiquer, échanger des idées et avoir des conversations spontanées. On est capable aussi de partager des informations, des preuves, des idées et aussi des projets de recherche», explique le chercheur principal de l’IPN, Martin Lefebvre.
«Oui, le Nord de l’Ontario c’est vaste et être capable de voyager c’est difficile. Mais il n’y a rien qui bat le face-à-face pour être capable de changer et faire des connexions spontanées, précise-t-il. Dans des réunions Zoom, ce sont des places closes et c’est très difficile de briser des silos. Si quelqu’un qui travaille en agriculture et quelqu’un qui travaille en foresterie, il y a plusieurs de leurs enjeux qui sont semblables, mais ils sont dans différents silos. À une conférence comme celle-ci, on est capable d’avoir les mêmes personnes dans la même salle.»
Toujours deux langues
Même si la francophonie n’était pas un des enjeux à l’ordre du jour, les organisateurs tiennent toujours à ce que la langue française ait sa place lors du congrès et travaillent avec divers regroupements pour faire avancer les dossiers.
«Notre conférence est bilingue, rassure M. Lefebvre. Un de nos projets souvent avec les villes est qu’on travaille avec plusieurs groupes — dont le Réseau de l’immigration du Nord. On est capable de les supporter avec leur programme pour le projet pilote d’immigration rural et du Nord».
«On est capable d’aider les petites communautés à avoir des dynamismes de la migration économique et de faire certain que ces migrants sont des francophones, donc être capable de maintenir des services en français et avoir des garde-malades qui parlent français.»