Incorporée en 2011, la Maison Boréal s’est fixé comme objectif de mettre fin à la crise du logement des ainés qui perdure dans la communauté. Une étude de faisabilité complétée en 2018 révèle qu’il y a une sérieuse pénurie d’habitations à prix modiques pour les personnes ayant des besoins particuliers de santé ou sociaux.
«Il semblerait que c’est ça le besoin. L’étude de faisabilité l’avait justement prouvé», indique la présidente, Pierrette Ouellette. «Il y avait un besoin à ce moment-là d’au moins 21 logements. On ne dit pas et on n’estime pas qu’on va avoir 21 logements tout de suite. Mais au moins, on commence et puis on avance dans ce projet-là.»
Le conseil d’administration estime qu’un premier pas dans la bonne direction serait de bâtir un complexe immobilier avec un minimum de six à huit appartements.
Par contre, pour éviter de mettre la charrue devant les bœufs, ils devront déterminer l’ampleur du projet et obtenir des devis pour savoir quels seront les couts liés au développement.
«On est encore à diviser des lots parce que c’est un terrain qui n’a jamais été divisé. Nous avions un premier plan d’architecte qu’il va falloir adapter selon le terrain que nous avons et selon les nouvelles attentes du gouvernement quand on fait la construction», précise Mme Ouellette.
«On imagine que ça va couter quelques millions, mais on n’a pas de détails encore. On avance très vite, mais pas à ce point-là encore. Probablement ça va se faire d’ici Noël.»
La Maison Boréal travaille de concert avec plusieurs groupes communautaires, les quatre Premières Nations dans la région de Chapleau à la réalisation de ce projet.