Salle Desjardins
La Salle Desjardins a été louée 46 fois pour une gamme d’activités, de cours du Centre d’éducation des adultes de New Liskeard à des réunions d’affaires en agriculture en passant par des assemblées annuelles et des «showers» de bébés, etc.
Avec la location de cette salle viennent la cuisine et le service de traiteur assuré par le Centre. «C’est le service de traiteur qui est le plus rentable», explique un des deux promoteurs du projet, François Gauthier.
Salle FRANC-A-MI
La salle FRANC-A-MI est une salle multifonction. Elle sert aux mariages, aux fêtes de Noël, aux célébrations de vie. Les responsables de l’Âge d’or y ont tenu six camps de couture de trois jours.
Les mercredis, des groupes de musiciens locaux offrent l’occasion de danser. «Il commence à y avoir des gens de New Liskeard et de Englehart qui viennent danser», continue M. Gauthier. Cette salle a servi 44 fois au cours de la dernière année.
Boutique BOZART
Le Centre communautaire s’est doté d’une salle d’exposition pour vendre de l’artisanat : Boutique BOZART. Les ventes vont bien et l’équipe est satisfaite de l’achalandage compte tenu de la population locale et du fait qu’il n’y a pas encore eu de campagne de publicité. «Ceux qui cherchent un cadeau unique fait par des gens de chez nous trouvent ce qu’ils veulent», affirme l’employée de la Fondation communautaire du Témiskaming, Sylvie Boileau. Elle est aussi bénévole au Centre. «Ça m’ouvre à des possibilités d’épanouissement de voir ce que les gens apportent, leur enthousiasme.»
Présentement, 24 artisans alimentent les étalages de La Boutique BOZART. «On cherche toujours des artisans locaux. Ils doivent venir du Témiscamingue québécois ou du Témiskaming ontarien et ils acceptent des commandes spéciales.»
«La semaine dernière, une dame du Club Lion de Larder Lake m’a demandé de lui fabriquer des autos miniatures avec le logo du club», ajoute François Gauthier, aussi ébéniste à ses heures.
Ce sont ces artisans qui se partagent les responsabilités de commis de la boutique. Elle est ouverte trois jours par semaine et lors des évènements.
Les partenaires
Au Cœur du Village est surtout utilisé par les trois organismes partenaires. Le Club de l’Âge d’or avec les repas mensuels attire bon an mal an 40 personnes. Les lundis et mardis, c’est le shuffle board et les cartes. Au cours de la dernière année, les camps de couture ont intéressé une vingtaine de femmes.
Selon la saison, le Club de l’Âge d’or vend des tartes ou des tourtières en guise de prélèvement de fonds. Pour la secrétaire de l’Âge d’or, Lorraine Gauthier, le Centre est important parce que ça combat l’isolement. «Moi, c’est des rencontres. Avant je restais chez moi, maintenant, je suis toujours ici. C’est toujours le fun de s’impliquer.»
Les finances
Le Centre dévoilera prochainement son bilan financier au cours de son assemblée annuelle. Sans donner des chiffres officiels, François Gauthier avance que le bilan est très positif. Le Centre n’a pas de dette et les finances se portent «extraordinairement bien! Ça dépasse nos attentes».
Même son de cloche de l’autre promoteur principal pour la réalisation du Centre, Michel Léveillé : «Avec toute l’entraide au Centre et avec les activités que la population aime, ça peut pas faire autrement. Les repas, les tourtières, le bar et le prix d’entrée à la danse du mercredi, il y a de quoi être satisfait». En plus des mille-et-une tâches que M. Léveillé s’impose, il est aussi le trésorier.
Phase 2 : l’extérieur
Le Centre communautaire Au cœur du village se refait une beauté extérieure. «Il s’agit de refaire le toit qui est plat et, une fois terminé, on va installer des chevrons et de la tôle. Les murs extérieurs seront aussi finis avec un revêtement en tôle. Ce sera un édifice neuf», s’exclame François Gauthier.
Le Centre a fait une demande de subvention à La société du fonds de gestion du patrimoine du Nord de l’Ontario et il souhaite commencer à travailler sur le toit à la fonte des neiges.
Apprendre à mesure
Au cours de l’année, il a fallu ajuster les prix, revoir les heures d’ouverture du bar et faire d’autres petites modifications. «On s’ajuste selon les expériences, mais ce sont de tout petits détails, dit François Gauthier. Puis, il y a les assurances et les exigences des permis de boisson et de nourriture», ajoute-t-il.
«Le projet, j’y tenais mordicus. Il me semble qu’il manquait ça dans la communauté. Je suis allé au bout de mes rêves. Tout ce qu’on a amené ici depuis un an, on ne l’avait pas», rappelle M. Gauthier.
Une seule ombre au tableau : «On ne voit pas la relève.»