Aller sans papier a été mentionné en premier dans les années 1970 pour la raison de l’efficacité dans les lieux de travail. Maintenant, le mouvement a grandi énormément d’après les faits démontrant que le papier n’est pas écologique. Les gens qui sont en accord pour aller sans papier citent que l’utilisation des technologies est la solution. Cependant, plusieurs critiques disent que peut-être ces gens n’ont pas complètement raison.
La pollution technologique
Les plastiques, minéraux et métaux dans la production de technologies sont nombreux à avoir des effets néfastes sur l’environnement. L’exploitation minière a plein d’effets négatifs sur l’environnement et les plastiques prennent des milliers d’années à se décomposer. Les usines de technologies sont très variées, car il y a divers types de technologies.
Le papier est produit dans les mêmes usines du passé et utilise seulement quelques produits chimiques avec du bois pour fabriquer la pulpe et utiliser dans la fabrication des feuilles de papier. Ces feuilles peuvent être compostées facilement et prennent beaucoup moins de temps que les plastiques à se décomposer.
Les déchets technologiques
Avec ces nouvelles technologies avancées, que fait-on quand elles ne fonctionnent plus et qu’il y a un nouveau téléphone? En 2019, on estime qu’il y avait plus que 56 millions de tonnes de déchets technologiques en incluant des téléphones cellulaires, des ordinateurs, des télévisions, etc. Ces déchets sont encore trop nouveaux pour que l’on connaisse comment les réutiliser et il y a très peu de centres de recyclage désigné pour ces déchets.
On connait le cycle du papier, qui est en utilisation depuis environ 2 000 ans, et comment le produire avec moins d’effets négatifs sur la planète. Une étude publiée en 2020 par Two Sides, une organisation créée pour combattre la désinformation du mouvement sans papier, démontre que le Canada recycle presque 70 % de tout le papier consommé. De plus, seulement 9,4 % des déchets technologiques ont été recyclés dans les Amériques en 2019.
Les édifices et leurs serveurs
Les répercussions environnementales deviennent abondantes quand ça vient à l’archivage électronique des documents. Des édifices remplis mur-à-mur deviennent nombreux avec plus d’informations partagées et classées en ligne. Ces serveurs consomment beaucoup d’électricité qui peut être produite par des techniques qui produisent des gaz à effets de serre.
Le classement de documents en papier peut être fait de façon écoresponsable et l’on peut avoir toute l’information dans la possession actuelle du propriétaire. Il y aura donc moins de pollution environnementale.
L’intention du mouvement et la prochaine étape
Aller sans papier semble équitable, puisque c’est pour ralentir la déforestation. On entend souvent : «Sauve un arbre, arrête la consommation de papier!» ou «Les arbres ont besoin d’aide!». Cependant, en regardant plus profondément les effets négatifs que les technologies ont sur l’environnement, on peut se demander : «Quelle est la vraie intention derrière ce mouvement?»
Si une compagnie avait 100 travailleurs qui changent au mouvement sans papier, la compagnie ferait un retour sur investissement immédiat de 750 000 $ (2020). Peut-on vraiment croire que ces compagnies ont l’environnement à cœur en faisant ce changement?
Certaines tâches doivent être faites avec la technologie en 2023, c’est important de savoir que le papier n’est pas le problème. Si, ensemble, on peut investir dans des compagnies et des solutions plus durables pour la Terre, on pourra quand même utiliser le papier et avoir moins de répercussions sur l’environnement.
