le Mardi 17 septembre 2024
le Vendredi 21 avril 2023 0:22 2022-2023

La montée du mont Everest

Le mont Everest pendant un coucher du soleil. — Photo : shutterstock
Le mont Everest pendant un coucher du soleil.
Photo : shutterstock
Le mont Everest, l’une des sept merveilles du monde, fait partie de la chaine de l’Himalaya, une chaine de montagnes située à la frontière entre le Népal et la Chine. Avec ses 8 848,86 mètres de hauteur, elle a été nommée la montagne la plus élevée de la Terre. Voici le processus pour monter au sommet de l’Everest.
La montée du mont Everest
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Préparation

Premièrement, il faut avoir beaucoup d’expérience d’escalade. Cela signifie être familier avec l’équipement et les terrains divers qui peuvent être présents sur l’Everest. L’expérience peut être gagnée en gravant des petites montagnes glacées avec l’équipement adapté. L’ascension requiert aussi que la personne soit familiarisée à la haute altitude ainsi que les longues expéditions. Finalement, afin de posséder le montant de force musculaire requise pour la grande escalade, s’entrainer au moins 6 mois avant le départ est nécessaire.

Ensuite, c’est le temps de choisir une équipe. Cette dernière va être très importante, puisque c’est elle qui nous vient en aide si une personne tombe malade, se fait mal, ou si la route n’est pas sure. Il y a plusieurs compagnies qui offrent, contre une somme considérable d’argent, une ascension guidée ou non guidée.

La prochaine étape est de choisir le temps idéal pour l’excursion. En effet, sur le sommet de l’Everest, il y a des vents allant jusqu’à 56 km/h, qui rendent les conditions d’escalades difficiles. Cependant, vers la fin du mois de mai, les vents ralentissent, mais demeurent, pour  quelques jours ou une semaine tout au plus. C’est pourquoi il est crucial de bien planifier le voyage pour rendre le tout plus facile.

L’ascension

Après ces mois de préparation, l’aventure peut commencer. Tout d’abord, une fois rendue au Népal, la marche débute par une randonnée jusqu’au camp de base situé à 5390 mètres d’altitude. Cette marche prend habituellement de six à huit jours grâce au transport des vivres. Ces dernières sont généralement emportées à dos de yak, de dzos (croisement de yak et de vache) ou d’employés. 

Les grimpeurs passent ensuite deux semaines au camp de base afin de s’habituer à la haute altitude et pour donner le temps de placer les échelles et les cordes nécessaires pour la montée sur un territoire très glissant. C’est pour cette raison que le groupe part à l’aube, où la glace reste figée et moins dangereuse. 

Après avoir franchi cette partie, l’équipe fait un arrêt rapide au camp numéro un. Ensuite, ils traversent une région généralement plate nommée Western Cwm, afin de se rendre au camp numéro deux, ou le Advanced Base Camp (ABC), qui est situé à 6500 mètres d’altitude. De là, ils poursuivent leur chemin pour atteindre le camp 4 à 7920 mètres d’altitude, en faisant une petite pause au camp 3. 

Les derniers 900 mètres du camp 4 au sommet sont surnommés la «zone de la mort». Il en est ainsi, car en raison de la haute altitude, les organes fonctionnent moins bien et il y a très peu d’oxygène. C’est pourquoi il est crucial de traverser la partie finale le plus rapidement possible, commençant à minuit et en escaladant entre dix à douze heures. 

Finalement, après plusieurs jours de dur labeur, le groupe atteint le sommet du monde. La vue magnifique au-dessus des nuages ainsi que les couchers de soleil valent la peine de persévérer. 

Mais le voyage n’est pas terminé. Il faut maintenant redescendre. Cette partie est très rude, puisqu’un faux pas et l’escaladeur peut faire une chute de 3000 mètres. Quand le groupe réussit à descendre sain et sauf, malgré les difficultés, les participants sont très heureux et fiers d’avoir accompli cette aventure.